Pas besoin d’être un spécialiste du cyclisme pour comprendre que les roues font partie des équipements les plus importants d’un vélo. Il est donc nécessaire de s’informer convenablement sur le sujet avant de passer à l’achat de ces dernières. Il est important de savoir qu’une roue de vélo se compose d’une jante et d’un revêtement en caoutchouc. Cet équipement dénommé jante se subdivise en trois catégories, à savoir les jantes à crochet, à paroi droite et à tringles recourbées. Elle est constituée de trois éléments : un moyeu, des écrous et des rayons. Le moyeu est l’élément central de la roue et se compose de roulements, d’un axe et du corps du moyeu proprement dit. Il peut être considéré comme l’élément de base de la roue puisqu’il intègre des fentes pour accueillir les rayons, est le centre d’inertie et parfois, embarque un système de disque pour les freins. Les moyeux sur les roues modernes sont encore plus sophistiqués puisqu’ils disposent d’un mécanisme servant à substituer le dérailleur et ont pour fonction de gérer la vitesse.
Concernant les écrous, ils ont pour fonction de fixer la roue sur le cadre du vélo et également d’assurer le bon fonctionnement de cette dernière : ils font en sorte que la roue ne voile pas et qu’elle tourne convenablement. Quant aux rayons, ils ont pour fonction de relier le moyeu à la jante et servent également à absorber les vibrations si le vélo n’est pas équipé d’un système d’amortisseur comme sur les VTT de compétition. Pour ce qui est du revêtement en caoutchouc, c’est l’élément de la roue qui peut être réellement qualifié de « pneu ». Ce dernier peut être équipé ou non de chambre à air. Dans le cas où il ne dispose pas de cet équipement, ce pneu est dit tubeless et à l’opposé, il est dénommé tube type. Il est à noter que le choix des pneus repose sur 5 facteurs mis à part le prix, à savoir le confort, l’accroche, l’usure, la solidité et le maintien de la pression. Quel type de pneu, à chambre à air ou tubeless, choisir pour son vélo ? Premièrement, concernant les pneus dits tube type ou à chambre à air, ils ont pour avantage d’être légers, moins onéreux et n’ont pas besoin de jantes spécifiques mais juste celles adaptées aux dimensions de la chambre à air.
Lors d’une crevaison, les pneus tube type sont réparables c’est-à-dire que le propriétaire peut toujours boucher les trous responsables de la crevaison par l’intermédiaire des kits de réparation. Si le revêtement en caoutchouc est déchiré, il est toujours possible de le réparer ainsi que la chambre à air. Il peut éventuellement garder son tube mais changer le revêtement ou inversement.
En clair, le grand avantage des pneus tube type réside dans la récupération, en d’autres termes, lors d’une crevaison, ils ne sont pas obligatoirement à jeter à la poubelle. Par contre, ce type de roue connaît divers inconvénients, à savoir un dégonflage quasi-instantané, la nécessité d’un démontage complet lors d’une réparation, un éventuel éclatement et des possibilités de crevaisons par pincement de la chambre à air par la jante. Un nouveau système de protection est actuellement disponible pour les amateurs de pneu tube type qui consiste à renforcer le revêtement à l’aide d’un matériel résistant dénommé « kevlar », à insérer du latex dans la chambre à air ainsi qu’à préserver l’étanchéité de la roue entre la jante et le revêtement afin d’empêcher toute intrusion d’éléments externes qui pourraient provoquer une crevaison par frottement. Quant aux roues dites tubeless, elles présentent autant d’avantages que d’inconvénients. Elles sont considérées comme étant l’alternative idéale contre la crevaison et les différents problèmes auxquels sont exposées les roues de vélos. Ce type de roue renforcé par l’usage de produits préventifs anti-crevaison s’avère être un équipement efficace pour les vélos destinés aux usages intensifs tels que les raid, les cross ou les randonnées sur des terrains hostiles.
Les avantages des pneus tubeless résident dans la possibilité d’augmenter ou de diminuer la pression sans avoir à craindre un éclatement, une réparation sans démontage de la roue, une crevaison lente, une roue toujours étanche ainsi que le maintien du revêtement sur la jante même en cas de choc considérable. Pour les amateurs de VTT, la roue tubeless absorbe les chocs, permet une relance rapide et diminue les trajectoires. Par contre, en cas de déchirure conséquente du revêtement, les roues tubeless sont irrécupérables et sont obligatoirement à jeter. Cependant, il existe une alternative si l’on ne veut pas gâcher ses sous en mettant à la poubelle ses roues tubeless déchirées mais elle est fortement déconseillée puisqu’elle ne répond pas aux normes de sécurité. Cette solution consiste à insérer une chambre à air à l’intérieur de la roue anciennement tubeless.