Il faut savoir qu’il existe trois types de vélos : les vélos de course, les vélos urbains et les tout-terrain communément dénommés VTT. Concernant l’acquisition d’un vélo de course, cet acte ne doit pas se faire sur un coup de tête mais doit être le fruit d’un besoin réel et logique. En effet, comme le soulignent les amateurs et les professionnels du domaine, on n’achète pas un vélo de course mais on y investit. Comment alors choisir son vélo de course ? Outre les matériaux que nous allons aborder ultérieurement, il existe dans le domaine du cyclisme, professionnel ou non, un principe basé sur les mensurations permettant de connaître quelles dimensions de vélos nous conviennent réellement. Pour être un peu plus explicite, cette « théorie » repose sur la formule suivante : la hauteur de la selle doit être égale au produit de la mensuration de votre entrejambe avec le nombre 0,65 et celle du cadre, la mensuration de votre entrejambe multipliée par 0,885. Maintenant, concernant les matériaux de fabrication des vélos de course, trois sortes de métaux dominent actuellement le marché de la construction, à savoir le titane, le carbone et l’aluminium.
Il est important de savoir que pour des questions de praticité dans la production, de performance mais également de rentabilité, plusieurs constructeurs utilisent ce que les spécialistes du domaine qualifient « d’alliage », c’est-à-dire un mélange de ces matériaux afin d’obtenir un métal plus performant et économique. Il est vrai que l’acier reste également l’un des matériaux les plus utilisés dans la fabrication de vélos de course mais contrairement à l’acier classique, la version moderne est devenue, grâce à la technologie, plus légère et plus solide mais également une des plus coûteuses. Seuls les cadres des vélos de course des professionnels du cyclisme sont fabriqués à partir de ce dernier matériau. Concernant le titane, c’est le matériau rêvé pour tous les passionnés puisqu’il figure à la fois parmi les plus légers et les plus solides d’entre eux mais surtout c’est le plus résistant à l’usure du temps. Qualifié par les connaisseurs de métal « incassable », le titane est réellement inoxydable et ne risque pas non plus de se rouiller.
Il est jugé par les cyclistes de métier comme étant le matériau qui fait figure de bon compromis entre la souplesse et la rigidité. Le revers de la médaille réside dans le fait que ce matériau « idéal » est hors de prix sûrement à cause de sa propriété « incassable », d’où il nécessite plus de traitements. Sur les vélos de course plus ou moins abordables, le titane est présent mais sous forme d’alliage et rares sont ceux qui sont fabriqués uniquement avec ce matériau. Quant à l’aluminium, il est certainement le matériau le plus bon marché mais également le moins résistant par rapport au temps. Il est surtout utilisé pour la fabrication de vélos de courses à grande échelle puisqu’il fait partie des matériaux les plus « malléables » donc facilement traitables par les robots d’usine. L’aluminium possède également plusieurs propriétés jugées avantageuses pour un matériau destiné à construire des vélos : ce métal ne se rouille pas et surtout il est très rigide, ce qui par conséquent, offre un meilleur rendement au pédalage.
En effet, plus le matériau est rigide, moins il y a de pertes d’énergie puisque l’objet, majoritairement un cadre, subit moins de flexions. Néanmoins en plus de l’inconvénient qui a été précisé précédemment, l’aluminium ne supporte pas les produits abrasifs. Le dernier matériau de base servant à la fabrication de vélos de courses modernes est le carbone. Ce dernier peut être défini comme étant un matériau composite c’est-à-dire résultant d’un mélange de plusieurs matériaux. Pour sa part, le carbone est généralement composé de fibres de « carbones » assemblées en natte mélangés à de l’epoxy, un genre de résine chimique. N’étant pas un matériau « pur », le carbone possède des propriétés qui dépendent de son mode de fabrication, il revêt toutes les qualités souhaitées telles que la rigidité, la résistance, la solidité et la légèreté. A titre d’exemple, pour obtenir plus de souplesse dans la fabrication d’un cadre de vélos de course en carbone, les constructeurs orientent les fibres dans un sens précis et inversement, c’est-à-dire pour lui attribuer plus de rigidité, ils les orientent dans la direction opposée.
La fabrication d’un objet en carbone dépend alors de son objectif d’utilisation. Étant de nature moderne et complexe, le carbone est l’un des matériaux les plus coûteux sur le marché, d’où si vous ne comptez pas rentabiliser, sportivement parlant, votre vélo de course fait à base de carbone, l’idéal serait d’en acquérir un fabriqué à partir d’alliage.
Une des dernières causes qui explique le coût très élevé de ce matériau est la nouvelle taxe qu’on lui impose dénommée « taxe sur le carbone ».